Depuis la fin du XIXe siècle, le droit de divorce a été l’objet d’une lutte entre différents groupes politiques et religieux. Les premières lois sur le divorce ont été introduites en France et en Allemagne au début du XXe siècle. Ces lois étaient très restrictives et ne permettaient que le divorce pour raisons spécifiques. La plupart des pays européens ont suivi en adoptant des lois similaires.
Les années 1950 ont vu une révolution dans les lois sur le divorce. Dans de nombreux pays, y compris les États-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada, les lois ont été assouplies pour permettre aux couples divorcés de se remarier. Les femmes ont été particulièrement bénéficiaires de ces changements qui leur ont permis de demander le divorce pour des raisons telles que l’infidélité ou la violence domestique.
Aujourd’hui, la plupart des pays ont des lois sur le divorce qui sont beaucoup plus souples que celles des années 1950. Les couples peuvent obtenir un divorce sans devoir mentionner une raison spécifique et il est possible pour ceux qui sont mariés depuis longtemps d’obtenir un divorce sans avoir à attendre longtemps. De nombreux pays européens ne nécessitent pas de procès pour obtenir un divorce, ce qui signifie qu’il est plus facile et plus rapide d’obtenir un divorce aujourd’hui qu’il ne l’était autrefois.
Malgré cette tendance générale vers la facilité du processus, certaines personnes continuent à s’opposer au droit de divorce. Ces opposants voient le mariage comme une institution sacrée et pensent que les divorces sont contraires à la volonté divine. Cependant, la majorité des gens considère aujourd’hui que le droit de divorcer est essentiel pour protéger les conjoints contre des mariages imposés ou abusifs.
Le droit de divorce est un sujet très controversé qui fait l’objet de vives discussions politiques et sociales. Bien qu’il existe encore beaucoup d’opposition à ce type d’arrangement, il semble bien que le droit de divorcer sera accepté par une majorité croissante au cours des prochaines années.